Bien, je vais tenter de répondre dans la (moindre) mesure du possible de mec qui s'est posé ces questions là mais qui n'a jamais sauté le pas.
Le fond du truc, c'est que pour autant que j'ai pu en juger c'est que pour rentrer dans cette industrie en dehors de la voie royale (si tant est qu'il y en ait une) il faut y aller au culot.
Par contre le culot il faut évidemment le soutenir avec du concret, donc des jeux a montrer, ou même des prototypes.
Pour donner un exemple, j'ai un pote qui n'avait jamais bossé dans le jeu vidéo, et qui s'est retrouvé en quelques années directeur du contenu sur toute la licence Assassin's Creed, chez Ubi. Et tout est parti d'une candidature spontanée, et d'un peu de bricolage
Lui et moi bossions sur un mod qui s'est transformé en projet de jeu standalone avant de se transformer en gros gachis. Pour faire court, on a eu notre petit succès, on s'est vus beaux, et on à péché par excès d'ambition. Sauf qu'au moment d'aller démarcher des éditeurs on a eu la trouille, on a tenté les petits éditeurs de jeux merdiques plutot que les grosses maisons, on a mal fagotté notre dossier et on s'est plantés.
Mais mon pote, lui, il avait envoyé une candidature chez Ubi. Au début ils n'avaient pas donné suite, mais quand le projet était dans le dur il a reçu un coup de fil pour un entretien. Y'avait une opportunité pour un poste au marketing, à Montreal. Il a fait ni une ni deux (le projet était deja en train de crever sa race) et il a mis les voiles avec femme et enfants. Même si c'etait loin et pas le poste qu'il voulait.
Ce que je veux dire avec cette histoire pourrie c'est qu'il ne faut surtout pas hésiter à y aller même si tu te dis que c'est mort. Si tu as un truc à faire valoir, et qu'ils ont un besoin, ça peut marcher. Ca peut même marcher bien après que tu tu aie tenté ta chance.
Le plus important étant donc (en plus de savoir te vendre) d'avoir des trucs à faire valoir, même des trucs pas trop avancés. Nous on avait au final pas grand chose mais ce type là avait réussi a faire parler un peu de nous. Pour lui ça a été décisif. Dans la tête du recruteur, y'avait pas juste un nom, mais une image, un truc concret à quoi se raccrocher.